6 juin 2012

Guinée Bissau - Bijagos

Casamance - Cacheu (Notes et trace ICI)
Sur notre départ pour la Guinée Bissau, la passe à la sortie de la Casamance est difficile dans les bancs de sable. Un vraquier est échoué au niveau du balisage, il attend la marée pour tenter de repartir. Nous ne sommes pas les seuls à avoir touché, encore une fois...
Et puis passé ce labyrinthe, le large, l'horizon, les vagues. Après le calme des bolons où on se laisse volontiers glisser au rythme de la vie locale, c'est un plaisir de sentir le bateau revivre dans les grandes eaux, même si les fonds restent faibles et que la mer n'est pas encore turquoise,
Un arrêt à Cabo Roxo à la frontière, puis on traverse une zone de bancs de sable déferlants  pour rejoindre Cacheu. Les traces de navigation d'autres bateaux récupérées à Dakar sont précieuses, et le seront encore davantage pour nous rendre aux Bijagos, zone de navigation réputée difficile : récifs, courants jusque 7 nœuds, fort marnages, zone en partie cartographiée, mais pas totalement.

La Guinée Bissau a connu un nouveau coup d'état le 12 avril 2012. Avant notre départ, la junte militaire est en négociation avec la Cédéao, un pas en avant, un pas en arrière, mais la Cédéao semble préférer la discussion à la force. Lors du coup d'Etat, les militaires ont arrêté le président par intérim Raimundo Pereira et le premier ministre Carlos Gomes Junior, candidat favori aux élections présidentielles prévues le 29 avril 2012. Ils ont assiégé le PAIGC (parti Africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap Vert), parti majoritaire depuis son développement par Amilcar Cabral dans les années 50, qui mena le combat pour l'indépendance du pays, obtenue en 1974 après 10 ans de luttes sanglantes contre les portugais et avec l'aide des sympathisants marxistes. Ils dénoncent notamment la présence de militaires angolais en Guinée-Bissau, dont la venue avait été sollicitée par le gourvernement en place, afin d'affaiblir le trop fort pouvoir de l'armée de Guinée-Bissau. Le général Antonio Indjaï, chef d'état-major de l'armée de Guinée Bissau et chef de la junte semble accepter toutes les sanctions de la Cédéao, hormis le retour du président Pereira.
La Guinée-Bissau est depuis son indépendance un terrain politique mouvant, sans cesse destabilisée par les coups d'état, allant jusqu'à l'assassinat de ses chefs d'états et de l'armée. Pays figurant parmi les 10 plus pauvres de la planète, il est aussi devenu une plaque tournante du trafic de drogue acheminée depuis l'Amérique du Sud vers l'Europe. Le niveau de vie du pays nous a bien freiné pour sortir l'appareil photo, et ce passage du blog sera donc un peu pauvre en images.

C'est dans ce contexte que nous nous rendons à Cacheu pour faire notre entrée à la police, aux douanes, à l'immigration. Chacun des bâtiments que nous visitons pour ces formalités est délabré. Les rares informations nautiques que nous avions pu trouver (le Steeve Jones et un petit guide de Galapiat en ligne) informaient que les autorités sont une rencontre des moins sympathiques et des plus couteuses. Apparemment nous nous en sortons pas trop mal avec 20 000 FCFA en tout pour un mois et demi, entrée et sortie.
On essaie de se débrouiller avec un peu d'espagnol. Ici on parle criolou, un portugais créole qui chante. En tous cas, les quelques petits mots en portugais facilite sûrement le contact. A Cacheu, on peut facilement trouver un interprète avec les sénégalais qui se sont installés ici.

On est tout près du Sénégal, le paysage est encore de mangrove, mais les faciès, les rapports, les tenues, la musique changent. Les femmes portent la jupe bien plus courte que les sénégalaises qui portent le pagne au-dessous de la cheville. Les enfants se baignent depuis la jetée, garçons et filles. L'architecture coloniale en ruine de cette ancienne capitale de la Guinée-Bissau donne un aspect un peu hors du temps à cette petite ville au bord du fleuve Cacheu. A notre arrivée le 2 mai, c'est la fête qui dure après le 1er mai. Mais RFI nous offre le débat Sarkozy-Hollande en direct...

Rio Bolor - Jeta
Nous quittons Cacheu avec la marée, jusque Rio Bolor à la sortie du fleuve. Des enfants en pirogue nous accostent et nous les remorquons jusqu'à leur village dans le fond du bolon. Pendant toute la soirée, et dès le matin, tôt, nous avons en permanence une, deux, trois pirogues contre le bateau avec une vingtaine de têtes de petits martiens qui hallucinent sur le voilier, tout ce qui est en métal, le panneau solaire, ils observent chaque détail, ce que l'on fait. Difficile de prendre sa douche. Alors, nous leur promettons de descendre au village. Celui-ci est très beau et très propre, de grandes cases, de banco (terre et paille) et toits de chaume. On rencontre une vieille dame qui tresse la paille en pagne végétal et bijoux pour tout habit. Ici, tout est fait de ce que la nature leur procure. Nous discutons un peu avec le chef du village et un homme qui parle un peu anglais. Ils vivent de la pêche, de leur récolte de riz. Il n'y a rien d'autre et depuis le coup d'état, il n'y a plus d'école car les fonctionnaires ne sont plus payés. On se sent un peu décalé dans ce contexte. Un peu plus loin au mouillage, plusieurs pêcheurs viennent nous proposer différents poissons, dont une belle carangue. On propose de l'argent, car pas grand chose à troquer. Mais les CFA ne semblent pas beaucoup l'intéresser. Deux aubergines, un pamplemousse et un large sourire vient éclairer son visage.

Nous traversons ensuite une zone à hauts-fonds, le passage des Macacoes, pour aller mouiller entre l'île de Jeta et le Rio de Pecau. C'est entre les bancs de sable que nous entendons les résultats du second tour en France... Un petit verre de cana citron pour fêter ça, Sarkozy, c'est fini!!!

Un bolon qui traverse presque complètement l'île de Jeta du nord au sud nous mène jusqu'au village de Bagongo. Nous nous avançons au maximum de la sonde et à marée basse, nous voyons le bolon qui découvre complètement. Nous nous traînons depuis le Sénégal et un petit carénage serait bienvenu. Nous installons les béquilles, et posons le bateau sur le banc de sable, où les femmes viennent pêcher au filet à la marée à peine montante. Touva a une belle chevelure sous marine, nous trimballions une vrai aquarium vivant, berniques, algues...
Le village proche est entouré d'une forêt immense d'anarcadiers. Nous sommes en pleine récolte des pommes de cajou. Les femmes pressent la pomme pour en faire du jus (délicieux) qui se transformera en bière de cajou (un peu plus spécial). On sépare la noix pour la griller et la vendre à la côte pour exportation. La Guinée Bissau est le 6e producteur de cajou au monde. Dans la forêt et le village, ça sent la pomme fermentée, avec des odeurs d'automne de chez nous. Au retour, la marée est basse, et nous devons porter l'annexe dans la vase, jusque un petit cour d'eau, qui nous mène, à la rame, jusqu'au bateau, entourés de guépiers en vols, d'aigrette, de martin pêcheurs en pêche.

Bijagos
Caraxe - Enu
La carène bien lisse, nous quittons Jeta avec la marée descendante. Les courants sont forts et pour économiser le gazoil et du temps, il faut prendre la marée dans le bon sens, s'arrêter à la sortie du bolon  pour attendre une montante, puis une autre descendante plus loin...Du sud de l'île, nous pouvons naviguer en une journée jusqu'à l'archipel des Bijagos. Nous atteignons l'île de Caraxe, mais le mouillage est si éloigné de la côte que nous ne pouvons pas y débarquer avec de tel courants et notre petit moteur 2CV.
Les eaux frétillent de poissons, dont nombreux poisssons trompettes ou petites aiguillettes. Nous pêchons un poisson ventouse (rémora), très bizarre, mais le relâchons. Ce poisson n'est pas fameux parait-il, plein d'arrêtes. On pêchera plus tard un gros barracuda, des thazards.

Dans les Bijagos, il faut suivre les chenaux avec du fond qui font de jolis détours entre les îles. Les cartes trop peu précises, incomplètes, ne permettent pas d'imaginer des raccourcis, par des fonds qui sont de sables, de vase, de coquillages, ou de roches... Nous contournons la petite île de Cute, longeons Uno par le nord, et nous nous arrêtons à Enu, près de la pointe sud-est. L'île de Enu n'est pas habitée. Dans la petite crique où nous débarquons, nous trouvons juste une petite cabane qui sert occasionnellement aux récolteurs d'huile de palme. Les chemins qui longent chaque côté de l'île pour accéder aux palmiers ne sont pas très francs, et nous rebroussons chemin. Nous y voyons beaucoup d'oiseaux et un serpent qui part se cacher rapidement. De nombreuses espèces de serpents sont répertoriées aux Bijagos, dont de très dangereux comme le python, le cobra, ou encore  la vipère du Gabon ou le mamba vert dont la morsure est mortelle.
Formosa 
Nous posons l'ancre entre l'est de l'île de Formosa et l'île de Manassa juste derrière les bouillons formés par le courant. Nous sommes sur le passage des ibis sacrés, qui traversent le bolons par dizaines à la nuit tombante, attendant les retardataires en vol. Le sentier que nous trouvons à cet endroit est très clair, mais à deux reprises nous voyons des fétiches de pailles, coquillages, bois. On nous avait prévenu qu'il peut être mal venu d'empunter ce genre de sentier et de traverser ces lieux sacrés. Nous préférons donc faire demi-tour. Nous trouverons un autre mouillage un peu plus loin d'où un sentier encore plus large mène au village d'Abu. Nous sommes dans une zone de réserve naturelle. La pêche y est interdite pour le commerce mais autorisée pour la subsistance des locaux. Le village de Abu est entouré aussi d'anarcadiers et l'intérieur du village est plein de manguiers. Elles tombent en ce moment à profusion. Aucun problème pour en remplir un sac à ramener au bateau. De gros cumulus se forment, la pluie menace. Et le soir, passe notre premier orage. 30 nœuds de vent, puis des éclairs une bonne partie de la nuit, avec vent soutenu.

Bubaque- Rubane
Les réserves d'eau, de gazoil, de vivres fraîches se font pauvres et nous devons rejoindre un peu plus de civilisation, la capitale des Bijagos: Bubaque. Nous mouillons à l'Ouest de Bubaque, avant le canal del Fundeo, devant la plage. Les autres mouillages à Bubaque sont difficiles, trop de fond (20 à 30 mètres, courants de 7 noeuds, récifs...).  Nous apercevons le bateau rouge de Katanka, avec qui nous nous suivons par escales depuis les Canaries et le Sénégal, au mouillage sur l'île d'en face à Rubane. Nous allons les rejoindre devant le campement de pêche chez Bob.  Le tourisme aux Bijagos a un certain coût. Ceux qui viennent pour la pêche au gros ne lésine pas sur le porte-monnaie pour payer l'avion jusqu'en Guinée, navette rapide avec 400 CV, bateau tous les jours, une vingtaine de rapalas perdus, le campement. Le décalage avec Bubaque est énorme et un peu choquant. La ville est pauvre, les bâtiments sont dégradés, les locaux mangent du riz à l'huile de palme, avec parfois du poisson quand il y en a. L'île de Rubane est très belle, bordée de plages de sable blanc et de petits villages. A notre arrivée à Rubane, Bob nous conseille d'aller rendre visite aux officiels, car ceux-ci le bombardent d'appels.

Nous descendons à Bubaque avec sa pirogue, profitons de faire du gazoil et allons voir le capitaine du port, accompagné de la douane, la police et la sécurité. Tous les quatre veulent visiter le bateau et demande 5000 chacun. De plus, comme ils n'ont pas de bateau de service, il faut leur payer la pirogue pour venir! Nous appelons Zina à Cacheu qui nous avait tapé notre permis de navigation à la machine (eh oui, au moins quand il n'y a pas d'électricité, ça marche!), et qui nous avait dit de ne rien payer de plus. Elle confirme. Le capitaine est vexé, rentre chez lui. Tous contredisent Zina, Cacheu, c'est une autre région, ce ne sont pas les mêmes lois. Ah Bon? Eh oui, c'est la Guinée Bissau! Ces discussions prennent toute la journée, nous refusons de payer, ils bloquent toutes les pirogues qui veulent nous ramener, et à moins de monter au sommet (difficile de le trouver par les temps qui courent...), nous devons payer. Cet accueil ne donne pas envie de rester traîner à Bubaque, quelques courses rapides au marché, gazoil et passons.

A Rubane, nous prenons encore un orage à la nuit tombante, plus fort cette fois. Au moment de relever l'ancre pour partir vers le sud de l'archipel, nous remarquons que six maillons de la chaîne sont rompus et ouverts. Marc du campement nous ressoude les maillons de la chaine que nous utiliseront maintenant en mouillage secondaire. L'ancien secondaire redevient le principal en attendant de trouver une autre chaîne.






Les îles du sud Jao Viera - Meio - Orango

A Jao Viera, on pose l'ancre entre la côte et un grand banc de sable. L'île n'est habitée que de Claude, pêcheur de Pornic qui s'est installé à Jao Viera il y a 15 ans pour pêcher et qui y a basé un campement, depuis que la zone est protégée parc naturel et que la pêche commerciale y est interdite. Des gens de Canhabaque (aussi nommée Roxa) viennent y récolter les fruits et le vin de palme. Plus tard, ils viendront à 300 cultiver le riz. Mais cette année, à Canhabaque, c'est une année de cérémonies. Il n'y en a pas eu depuis trois ans et les cérémonies durent trois mois dans la forêt. Les jeunes ne veulent plus suivre les traditions ancestrales selon lesquelles l'homme doit pour son initiation partir vivre dans la forêt pendant huit ans, sans objet moderne, sans moustiquaire, quitter sa femme, remettre ses enfants à un ancien... Un ministre guinéen serait venu sur Canhabaque et aurait déclarer qu'il faut cesser les rituels et les sacrifices humains. L'île de Jao Viera est magnifique. Toute la côte est une plage de sable fin. L'intérieur de l'île est une forêt impénétrable.






L'île de Meio, un peu plus au sud est encore plus belle, les arbres plus grand. Nous ne rencontrons personne car il est difficile d'accéder au village à marée haute. Les habitants ont brûlé des terres pour la culture du riz. On trouve sur la plage des carapaces de tortues qui viennent pondre ici.




Nous savons que la saison des pluies devrait bientôt se renforcer, nous ne pouvons donc pas trop traîner. Nous filons vers Orango. Ces îles (Orango, Orangozinho, Ménèque, Inbone) sont séparées de bolons, qui donnent envie de s'aventurer dans chacun d'eux. Nous continuons entre Inbone et Orango, jusqu'au milieu de l'île d'Orango. Il semblerait même qu'on peut la traverser totalement. Nous ne croisons personne. Ces îles sont réputées pour être l'habitat d'hyppopotames d'eau salée, les seuls au monde. Il nous semble reconnaître des traces dans la vase mais nous n'en voyons pas. Pour cela, il faudrait rester ainsi dans les bolons plusieurs jours ou semaines. Pas de crocodiles non plus, mais des singes qui viennent à marée basse manger les petits crabes, des poissons en profusion qui sautent autour du bateau pour fuir un plus gros qui cherche à le croquer, des oiseaux. Ces îles du sud sont aussi magnifiques, entre bolons, mangroves et plages de sable blanc. Un requin cherche à nous attaquer, mais nous esquivons le danger....


Bubaque - Formosa - Caravela
Nous repassons à Bubaque faire la sortie police du territoire. Au poste de police, le chef régional de la police ne nous demande pas d'argent. En parlant de nos soucis à l'arrivée, celui-ci nous confirme les dires de Cacheu. Nous devions les laisser visiter le bateau mais rien payer de plus. Les lois sont les mêmes pour tout le pays, et il ont menti. Merci pour l'information, la prochaine fois, nous irons voir la police !
Nous repartons pour Formosa et son mouillage dans le bolon aux ibis sacrés par l'ouest de Rubane, par très peu de fond, mais plein de tortues qui montrent leur tête le temps d'une respiration.
Le ciel se charge et très vite, un gros cumulus se gonfle, se gonfle, présente un rouleau, très mauvais signe. A peine le temps de mettre le tourmentin à poste, d'enfiler les vestes de quart, salopette, bottes; le vent se lève à 35 nœuds et le gros cumulus déverse son vent sur nous. Pas d'éclair, mais un gros grain, qui passe très vite. Bon décidément, il est temps de quitter les Bijagos. Nous arrivons au mouillage de Formosa dans le bolon où nous avions déjà posé l'ancre, à la tombée de la nuit. Le lendemain, on repart avec la fin de montante en longeant Formosa et Maio, pour entrer dans le canal de Geba direction Caravela.
A Caravela, nous mouillons devant la Baia de Escaramuca avec un temps correct mais le mouillage est rouleur. Le lendemain, nous longeons la plage à la recherche d'un sentier. On trouve facilement des petits chemins autour des palmiers ronniers, utilisés par les locaux pour la récolte du vin de palme et des fruits du palmier qui donnent de l'huile. Mais pour trouver un sentier qui mène à un village ou qui permette de s'aventurer davantage dans les îles, c'est un coup de chance. Nous en trouvons un, qui conduit dans la forêt de palmiers, brûlée par parcelles pour la préparation de la culture du riz. Puis nous entrons dans une forêt sublime de majestueux fromagers, aérée, facilement praticable. La communication avec les deux hommes et la femme croisés sur notre chemin est difficile. Ils demandent tous à manger ou un cadeau, un vêtement. Nous n'avons pas grand chose avec nous. Ils parlent un créole très éloigné du portugais et emprunt bien plus au langage bijago. Ils vont dans la forêt pour les palmiers, couper du bois. Le chemin conduit à un village, mais nous n'osons pas y rentrer.

Les bijagos vivent dans les terres et on a un peu l'impression de faire nos voyeurs en nous introduisant dans ces villages où ils n'ont pas grand chose pour vivre. De plus, ils ne comprennent pas notre présence. D'où venez-vous ? Où allez-vous ? Qu'est-ce que vous cherchez ? Nous ne sommes pas vraiment invités à entrer dans leur lieu de vie et peut-être ce comportement est lié à l'histoire. Les bijagos, guerriers insoumis se sont finalement fait massacrés par les blancs. Passer en bateau ne les dérange pas, la mer est à tout le monde. Mais les terres sont à eux. Nous repartons dans l'après-midi pour le Sénégal, en tirant des bords contre le vent et le courant qui nous aspire vers la côte guinéenne. Nous entrons finalement en Casamance avec la marée pour dormir à Nikine, notre mouillage à l'entrée de Casamance.
Bignona, le bateau de pêche d'Elinkine passe à côté avec de grands bonjours, ça va.... Ah nous sommes en Casamance, pays du sourire et de la bienvenue. Kassoumaye!

Retour en Casamance
Nous préparons le bateau pour le laisser dans la mangrove quelques temps et rentrer en France. Touva est dans son repère de pirates, à l'abri des palétuviers, sous le regard des habitants du village d'à côté.

Quelques images d'Elinkine...




* Pour plus d'informations concernant les mouillages et la navigation en Guinée Bissau, voir le pdf à télécharger et les traces dans la page "notes et traces".



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