Objet insolite:
Au mouillage à Porto de Arrabida : Drôle d'objet flottant non identifié...« Tiens, c'est bizarre, je ne l'avais pas vu cette éolienne hier.... Ah, oui, moi non plus, c'est bizarre... » A la nuit tombante, ils ont mis peut-être 4 heures à passer devant notre bateau. Le genre de convoyage qui peut faire bizarre en mer la nuit... !
Porto de Arrabida
Une plage magnifique, bordée de falaises vertes. Les vents s'engouffrent sur le haut des montagnes et descendent sur la mer assez fortement en soirée. Un des monts est orné de monastères. Nous restons plus de deux jours à ce mouillage, repos, baignade, Et une belle grimpette à travers les broussailles, escalade du mur du monastère, car nous avons pris le mauvais chemin, celui qui paraissait pourtant le plus clair.. Nous découvrons un jardin d'orangers et de citronniers, et malgré la montée difficile, une belle vue...
Sétubal
Un spécimen au mouillage de ces grosses bêtes que l'on croiser en mer. Nous allons passer le rail bientôt, tout d'abord, les pêcheurs puis de gros cargos.
Sétubal Madère
Un peu de vent au départ, puis moins, quelques heures de moteur. La météo avait annoncé pour les jours à venir 20 nœuds de vent. Nous avons eu des vents légèrement plus forts, dont plus de 24 heures avec 25 nœuds en moyenne. La mer forcit peu à peu, d'une belle couleur bleue, entre le métal et le turquoise en haut des vagues.
Atoms tient bon. Nos croisons encore des dauphins qui jouent, d'une vague à l'autre sautant dans l'écume. Pour eux c'est la fête ! La vitesse au portant est bonne, presque 6 nœuds de moyenne, et nous traversons en 4 jours (550 miles)
Arrivée à Porto Santo, archipel de Madère
Le tourisme est une ressource importante, mais à
Ainsi, nous nous suivons dans les itinéraires. Nous passons du temps sur les pontons, à échanger des informations. et il va être temps de repartir, de quitter le port... Bon vent à Katia et Benoît du bateau Callisto, que nous avons croisés plusieurs fois, et qui partent vers les Canaries.
Yrvind

Parmi les personnes rencontrées sur les pontons de Porto Santo, l'une d'elle vaut la présentation. Yrvind est suédois, 72 ans et navigue depuis 50 ans sur des petits bateaux, dont un passage du Cap Horn et aux îles Malouines. Son attrait pour les embarcations de petites tailles, pour lesquelles il trouve de nombreux avantages et qu'il estime plus sûres, l'a poussé à construire un bateau de 4m80 de long. Il est venu d'Irlande et poursuit son parcours vers la Martinique directement depuis Porto Santo. Son bateau est totalement hermétique, très solide, en matériau composite. Il n'a pas de moteur mais une godille. Il pense qu'il lui faudra deux mois pour traverser l'Atlantique jusqu'à la destination choisie. Avant son départ, il se concentre sur son avitaillement : 100 pamplemousses, 8kg de fromage hollandais, du pain noir, des sardines en boîtes, 60 litres d'eau... Vous pouvez le suivre sur son site. Premier entretien sonore.
Porto Santo-Madère
Madère a la tête dans les nuages. 30 miles seulement jusqu'au prochain mouillage.
Madère, Baia de Abra
La pointe Est de l'île de Madère est surprenante. Son mouillage plutôt bien protégé nous permet de profiter des couleurs des roches le matin et le soir, aux moments où les lumières sont les plus belles. Le sentier suit les courbes de ces anciens cratères jusqu'à la Punta de Barlavento dont les falaises plongent sur la mer.
Funchal
Le mouillage de Funchal est un peu moins paisible, les ferrys de croisière (énormes, de vraies villes flottantes) qui se succèdent au quai du port, les cata de charter, …. La marina est petite et on se demande comment la centaine de bateaux de la mini transat, qui vient tout juste de partir, à pu s'y loger. Funchal est très touristique, mais on peut vite sortir des circuits. La ville s'étend sur la montagne, les rues sont abruptes, et ils vaut mieux prendre un bus pour redescendre la ville à pied. Des ruelles serpentent entre les maisons et les jardins à bananiers, orchidées, avocatiers, maracuja et toutes sortes de plantes et de fruits que nous ne connaissons pas. La ville a elle-même une quinzaine de jardins municipaux ou privés : tropical, botanique, …. Le climat est plus frais qu'à Porto Santo, plus humide et souvent un peu couvert après midi.
Le ravitaillement est aussi un plaisir des yeux, fruits tropicaux, légumes de toutes sortes, ici tout pousse.
Le roitelet de Madère, dans la montagne
Faux départ pour le sud
Avitaillement fait, balade dans les terres, nous sommes partis jeudi 20 octobre en fin d'après-midi pour les îles Selvagem, dans le Sud de l'Archipel de Madère, habitées par un seul gardien, et déjà proches des Canaries. Dans la nuit, longeant les îles Desertas, à 35 miles de Funchal, nous avons entendu un bruit comme si nous touchions...à 4000 m de fond!.... Nous avons peut-être touché un OFNI, un container, une baleine?.... et avons perdu la dérive qui a coulé après s'être cassée net au niveau de son axe.
Nous sommes donc rentrés à Funchal pour en refaire faire une autre. Nous allons donc avoir le temps de visiter davantage Madère....
