11 septembre 2011

Escales galiciennes

La Corogne est une escale très agréable. Vue du large, la ville paraît bétonnée mais finalement, le vieux centre est très anmé. Nous goutons aux vins locaux et tapas, repos de la traversée. Apparemment, ce sont quelques jours de temps correct, entre soleil et bonnes averses, l'été a été plutôt mauvais. Nous sommes à la Marina Réal qui est la plus proche du centre, la moins chère des deux marinas de la ville (une autre s'est ouverte récemment), et l'accueil est bon. Nous sommes étonnés par le faible remplissage du port. Les espagnols n'ont pas l'air d'être aussi attirés par la voile que les français, sauf quelques régatiers.
Nous repartons de la Corogne avec une nuit entre rail de cargos et pêcheurs. La pêche est ici aussi importante qu'en Bretagne ( voir plus).  Les espagnols sont très friands de tous les produits de la mer. Nous passerons le cap Finisterre sous la brume. La côte est très vallonnée, sauvage.

Muros Nous faisons escale dans la baie de Muros, bordée de monts et collines. Les pêcheurs vont et viennent à la nuit tombante. Les petits bateaux pêchent le poulpe et le calamar. Le climat est proche de notre temps breton. La marina n'est pas finie, pas d'eau ni d'électricité. L'accès est encore gratuit.


Depuis notre arrivée en Espagne, le vent reste majoritairement sud-ouest, face à notre route. Nous faisons une autre petite navigation vers la ria d'Arosa, qui est la préférée des personnes que nous avons croisées aux escales précédentes. Nous avons pour notre part préféré Muros, Arosa étant vaste et demandant plus de temps.

Arosa
Dans l'immense ria, nous choisissons le mouillage au nord ouest de l'Ile d'Arosa, près de la pointe de Caballo, et des viviers à moule. Le vent se lève et nous irons nous réfugier au port de Riveira. La ria reste relativement abritée. Nous attendons que la mer et les vents se calment (3m de houle) avant de descendre vers de nouvelles étapes galiciennes.
Nous en sommes là...



Golfe de Gascogne

 Pendant 24 heures, toujours en vue du phare d'Eckhmül, les dauphins communs nous accompagnent. Nuit sans lune, ils font des grands traits blancs dans l'eau avec le plancton. Nous entamons les quarts de 3 heures chacun la nuit. La traversée se passe bien, un peu de vent au départ, des pêcheurs, puis plus grand monde, et moins de vent. 36 heures au moteur. La température devient plus douce. Nous croisons quelques baleines. La lune apparaît, petit croissant. Nous faisons route pour passer le cap Finistère. Nous pêchons un thon blanc, trop gros, remis à l'eau. Le vent se relève et nous fait face. Nous décidons de nous arrêter à la Corogne. Les puffins sont en pêche, les oiseaux sont moins farouches et viennent facilement nous survoler.





arrivée à la Corogne le 3 septembre dans l'après-midi 

loctudy - l'ile-tudy

 
4 mois de derniers préparatifs avant le Gascogne, petits tours à Nantes avec Touva, aux Glénans, dernières bricoles et coutures, l'arrachage devient pressant, la météo n'attend pas...voici notre point de départ, de l'ile-tudy, petit port tenu par la mairie qui n'a que 5 bouées de passage à petit prix. départ le 30 août 2011 dans l'après-midi.